Vous connaissez la Novlangue du roman 1981 de Orwell... Cette manie de changez un mot pour cacher le dessein réel, donner un sens différent en apparence. On retrouve cela pas seulement dans la fiction de ce roman visionnaire, mais aussi dans la réalité. On a qu'à regarder les assureurs avec leur soi-disant "assurance-vie", ils ont détourné le mot Mort qui fait peur à tout le monde, ils ont littéralement inversé le terme. On devrait lire "assurance-mort" et non "assurance-vie". Si c'était réellement une assurance-vie, croyez-moi que tout le monde serait riche et les assureurs ne ferait pas beaucoup d'argent, sauf en ne faisant qu'affaire avec les citoyens aux prises avec une guerre civile ou une grave épidémie, ou seulement avec les personnes atteintes d'une maladie incurable. Si je souscris à une "assurance-vie" comme le terme le dit et que je suis assuré pour 1 millions $ alors j'exige que l'assureur me paie ou à mes proches ce montant chaque jour où je suis encore en vie ! Et lorsque je meurs, la compagnie d'assurance empoche 1 million $. On verrait qui empoche le plus...
Et le système de santé, les soi-disant soins de "santé", alors qu'évidemment aucune personne nécessitant ces soins est en santé, et les établissement de santé, tout le monde est malade et personne n'est en santé. C'est plutôt les soins de maladies. Au moins lorsqu'on dit la carte assurance-maladie c'est un peu plus vrai que la "carte-soleil", juste parce qu'il y a la photo d'un coucher de soleil... symbole de la mort ?
C'est le monde à l'envers quoi. Et ce n'est pas prêt de changer.
Pourtant les compagnies d'assurance devraient peut-être y penser à deux fois. Ils ne veulent pas risquer d'effrayer les gens avec le mot "mort" afin de vendre leur produit. Mais parfois la peur est un bon outil de marketing. En les bombardant de statistiques sur les décès et les risques de crises cardiaques et d'image de la mort, peut-être qu'ils convaincront les gens qu'ils n'en ont plus pour longtemps...
samedi 30 janvier 2010
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