vendredi 10 octobre 2008

Genetik

Asthme: Île de Tristan d'Aconnia, une petite île de seulement quelques centaines d'habitants, où l'immigration n'existe pour ainsi dire pas. Nous observons parmi la population des insulaires de Tristan un taux anormalement élevé d' asthme, plus de 50% des gens en souffrent. Cela est dû tout simplement a l'homogénéité génétique; l'hérédité des gènes se passent de génération en génération, sans qu'il se fasse un mélange avec une population non atteinte d' asthme. Si quelqu'un a des antécédants d'asthme dans sa famille, il est fort probable qu'il en souffrira aussi. Si un homme asthmatique s'accouple avec une femme qui ne l'est pas, l'enfant a 50% de chance de l'être. 

Donc, des chercheurs étudient les gènes de cette population a part pour trouver le gène responsable; plus facile a repérer qu' en comparant l'ADN d'une population avec un taux plus faible d' asthme. 

Les Gènes: les 23 paires de chromosomes d'une personne contiennent une foule d'information génétique, comparable a un million de pages de données; il n'est donc pas facile d'identifier un gène bien précis. 

En effet, les similarités de l'ADN des gens est frappante. Un simple "x" au lieu d'un "y" sur un seul chromosome est responsable des plus grandes différences entre l'homme et la femme. Mais la ressemblance des gènes franchit la barrière des espèces. Les premiers chercheurs qui ont étudier l'adn devaient le faire par eux-même sans aide, car c'était avant l'arrivée des super-ordinateurs. Ils étaient étonnés de ne voir aucune différence entre l'adn d'un arbre, par exemple, et celui d'un homme ou d'un animal. Cela pouvait prendre des jours avant qu'ils ne dénotent la moindre petite différence. 
C'est que voyez-vous, il existe dans l'arbre de la vie, deux grandes branches (puis d'autres ramifications bien sûr); les microbes, bactéries et autres organismes unicellulaires sont sur une branche tandis que les plantes, animaux et humains sont sur l'autre branche. Nous pouvons trouver encoder a l'intérieur de nous l'adn complet de la premiere plante qui ait vu le jour sur terre, aussi bien que diverses espèces d' arbres, insectes et animaux. C'est pourquoi seulement 3% de notre adn est actif, tout le reste étant notre passé. Si on réactivait tel gène dans un humain, il pourrait avoir des écailles de poisson, ou les propriétés d'une plante. 

Aujourd'hui, a l'heure ou des millions d'inventions/découvertes furent breuvetées, on obtient même des droits sur le vivant. Un chercheur découvre le gène responsable de telle maladie, il demande aussitôt un brevet et devient titulaire de ce gène, empêchant les autres laboratoires de poursuivre leur recherche sur le cancer ou la maladie de Parkinson, par exemple, a moins que les chercheurs paient  pour l'utilisation du gène, après avoir conclu une entente avec le propriétaire. 

Le peuple Guaymi s'est fait volé son sang.
Une équipe de chercheurs travaillant pour le gouvernement américain  débarquent dans la jungle et prélèvent le sang de tous les aborigènes, prétextant qu'il s'agit d'une étude. 
Les chercheurs ont isolé un gène unique a ce peuple isolé du reste du monde, et l'ont fait breveuté... le gène se trouvant dans ces gens ne leur appartient plus mais appartient aux États-Unis.
Finalement, après contestations, le brevet est annulé.

L' ADN entier (pas un seul gène) d'une femme a été breuveté. Après une prise de sang, pour une étude sur une maladie, la compagnie se prétent l'inventeur du gène découvert, qui est résistant a la leucémie. La compagnie se prétend l'inventeur de cette femme, et ce sans même en avoir informé la principale intéressée.
Une histoire semblable s'est produite aussi avec un homme qui est porteur d'un gène résistant au VIH.

Si bien qu'on peut maintenant acheter et vendre des gènes sur Internet. Aller sur le site web de Coriell Cell Repositories, vous y trouverez un véritable traffic de gènes clonés végétal, animal et humain. Vous pouvez magaziner pour un gène humain en fonction de l'age, sexe, origine, etc... Par exemple, 75$ pour le gène d'un amérindien autochtone. 

La RAFI, un ONG, surveille de près ce traffic de gènes, comme dans le secteur des biotechnologies, les nouvelles méthodes d'agriculture qui utilisent les organismes génétiquement modifiés, et dont les effets sur la nature et la santé humaine posent encore beaucoup d'inquiétudes ainsi que des questionnements  au niveau éthique. 


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