Le feu se verse dans le sang*
L’amour est comme un feu
Il y a l’amour stable, rationnel, permit
L’amour qu’on allume
Comme un feu de foyer
L’amour qu’on éteint
Comme une cigarette
Il y a le feu d’origine artificielle, humaine
Ce feu doit être entretenu afin de ne pas mourir
Il faut l’alimenter, l’oxygéner
ou il cesse de respirer
Il y a le Vrai Feu – pur, fou, déchaîné
La nature est son origine
Comme le feu de forêt – allumé par la foudre
Ce Feu est Éternel, Sacré
Il est vivant, organique, alchimique, ancestral
Rien ne l’éteint
Il consume tout sur son passage
Il hypnotise ceux et celles qui le contemplent
Leurs yeux illuminés par la Magie
Ce feu est autosuffisant
Il n’a besoin de rien – il est Tout
L’Amour qui implose
Indestructible, explosif
Comme la lave d’un volcan
On ne peut l’attraper – elle nous inonde
L’Amour passionnel, irrationnel
Il s’autoalimente, s’auto-consumme
Il naît d’une rencontre inattendue, imprévisible, inespérée
Cet amour déborde, enflamme
Se déversant dans les veines
C’est un Feu Sacré
Un pacte entre le Ciel et l’Enfer
Lié jusqu’à la Mort
Mélange de Passion et de Folie
De Feu et de Sexe
*phrase de William S. Burroughs
lundi 29 septembre 2008
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